CHENIL, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1387 « lieu où sont enfermés les chiens de chasse » (
G. Phébus,
Vénerie, 118 ds
R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 305); 1676 « lieu où l'on loge les chiens » (
Félibien Dict., p. 523); 1732 « lieu où logent les officiers de la vénerie, les valets »
(Trév.); 1953 « lieu où l'on héberge les chiens contre paiement, où l'on élève des chiens de chasse » (
Rob.);
2. 1694 fig. « logement sale »
(Ac.). D'un lat. vulg. *
canile dér. de
canis (chien*
), formé d'apr. le lat.
bovide, caprile, ovile (E. Gamillscheg et L. Spitzer ds
Archivum romanicum, Genève, 1921, II, 2, p. 6).