CHAPE, CHAPPE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. xies.
cape « manteau de chœur des ecclésiastiques » (
St Alexis, éd. G. Paris et L. Pannier, 117
b);
ca 1131
chape « manteau ample » (
Couronnement Louis, 274 ds T.-L.); 2
emoitié
xiiies. « manteau des religieux » (
Ph. de Novare, éd. Kohler, LV, 26,
ibid. : la chape saint Johan [vêtement des Hospitaliers]); 1680 « manteau de ville de certains religieux » (
Rich.);
2. p. anal.
ca 1100
la cape del ciel « la voute du firmament » (
Roland, éd. J. Bédier, 545);
3. techn.
a) maçonn. 1403 « revêtement » (Lille, ap. La Fons, Gloss. ms., Bibl. Amiens ds
Gdf.); 1704 « enduit de ciment d'une voute »
(Trév.);
b) 1690 « couvercle bombé qui se met sur les plats » (
Fur.);
4. 1690 hérald.
(ibid.). Du b. lat.
cappa « capuchon » (
Grégoire de Tours,
Vit. patr. 8, 5, ds
TLL s.v., 354, 33); p. ext. « manteau à capuchon » (
viies.,
Isidore,
Etym., 19, 31 ds
Nierm.), en part. « vêtement de moine » (ann. 767-850,
Epistolae, var. I 13, p. 512, 20 ds
Mittellat. W. s.v., 236, 61) notamment « vêtement de cérémonie des prêtres, des moines » (
ca 1000,
Consuet. Trev. 43, p. 47, 26,
ibid. 237, 54); v. aussi
cape et
chapelle.