CHANOINE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1100
canonie (
Roland, éd. J. Bédier, 2956); 1121-35
chanuine (
Ph. de Thaon,
Bestiaire, 1287 ds T.-L.);
ca 1165
chanoine (Guillaume d'Angleterre, 1275,
ibid.); 1704 (
Trév. : On dit proverbialement, vivre comme un
chanoine : c'est-à-dire, paisiblement, dans l'abondance, & dans l'oisiveté). Du lat. chrét.
canonicus adj. (empr. au gr. κ
α
ν
ο
ν
ι
κ
ο
́
ς « fait suivant les règles », dér. de κ
α
ν
ω
́
ν « règle, principe », v.
canon*) « conforme aux règles de l'Église », 2
emoitié
ives. Damase ds
Blaise, d'où « conforme à la règle d'un ordre religieux »,
ive-
ves. Cassien,
ibid., puis « appartenant régulièrement à un diocèse, à une église », Conc. Aurel.,
ibid.; subst. masc. « prêtre, clerc appartenant régulièrement au clergé d'une église »,
ives. Sylvestre,
ibid., d'où « chanoine », Chrodegang. (✝ 766) ds
Nierm.