CENSIVE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1260 « terre assujettie au cens » (
Livre de jostice, 83 ds
DG);
2. 1378 « cens payé pour une terre ou une maison » (
Trésor des chartes du comté de Rethel, 257, 27 ds
W. Runkewitz,
Der Wortschatz der Grafschaft Rethel in Beziehung zur modernen Mundart, p. 120) attest. isolée; 1611 «
id. » (
Cotgr.,
s.v. censive et
s.v. cens). Empr. au lat. médiév.
censiva [
terra] attesté dep. le
xiies. au sens de « tenure à cens » (
Actes Phil.-Aug., no. 102, I, p. 126 ds
Nierm.,
s.v.) et au sens 2 (
Marchegay, o. c., III, p. 101, no. 145,
ibid.), de l'adj.
censivus, -a, -um « donné à cens » (attesté dep. le
xies.,
Audouin,
Rec. de Poitiers, I, p. 18,
ibid.) dér. de
census (v.
cens).