BIFFER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − a) 1576
biffé « rayé » dans
E.-E.-L. Mellema,
Dict. françois-flameng, Rotterdam; 1584 « effacer de la mémoire » (
Guevarre. Epistres dorées, IV, trad. J. de Barraud, 4a dans
Rom. Forsch., t. 32, p. 18);
b) 1863 orfèvr. (
Littré); ,,vieilli`` d'apr.
DG.
Plutôt dér. de
biffe1*
− le tissu en question étant en général rayé (
G. de Poerck, p. 193, v. bbg.) (pour l'évolution sém. conduisant au sens a v.
canceller) − qu'à rattacher à un *
biffe « objet à deux fentes » (allusion à la pratique du Palais de barrer de deux traits à la plume ou au canif les textes annulés), issu de *
bifida du lat.
findere « fendre » (
G. de Poerck, p. 199).