BIDULE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1940 arg. milit. « désordre » (d'apr.
Esn.); 1944 «
id. » (Ch.
Bruneau,
L'Université libre, 20 oct., p. 3, cité par M. Prigniel v. bbg., p. 347); p. ext. 1944-45 « petit objet » (M. Prigniel,
ibid., p. 348 :
bidule prend le sens de machin, truc, au Lycée Saint-Louis); 1955 (
Jean Dutourd. Le Petit lex. de la jeunesse dans
Marie-Claire, n
o14. nov. 1955, p. 71 cité par M. Prigniel,
ibid., p. 348 :
bidule : objet de toute sorte, du stylographe à la baignoire, voire l'aéroplane).
Orig. obsc. D'apr.
Esn. s.v. et Prigniel,
ibid., p. 345, serait un terme originaire du nord de la France, pic.
bidoule, berdoule « boue »; de la notion de « boue » serait issue celle de « désordre » de « complexité » d'où
bidule « appareil compliqué ».