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STROBILE, subst. masc.
A. − BOTANIQUE
1. ,,Inflorescence ou infrutescence, formée par un ensemble d'écailles imbriquées se développant à partir d'un axe central et par les fleurs ou semences que ces écailles supportent`` (Métro 1975).
2. Vieilli. Synon. de cône.Bessey croit à la théorie du strobile (...) selon laquelle la plante vasculaire originelle représentait un strobile tout entier, axe principal portant une succession de feuilles disposées en spirale et dont certaines sont pourvues d'organes de reproduction (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 782).
B. − ZOOLOGIE
1. ,,Ensemble des anneaux constituant le tronc d'un ténia`` (Méd. Flamm. 1975).
2. Une des formes larvaires des méduses. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc. et Orth.: [strɔbil]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1798 bot. (L. C. M. Richard, Dict. élém. de bot.); 2. 1855 zool. (Littré-Robin). Empr. au lat.strobilus « pignon, pomme de pin », transcr. du gr. σ τ ρ ο ́ β ι λ ο ς (v. André Bot.).
DÉR.
Strobilation, subst. fém.,zool. [Chez les Cœlentérés et les Cestodes] ,,Mode de reproduction asexuée par étranglement du corps, chaque fragment compris entre deux étranglements successifs formant un nouvel individu`` (Lend.-Delav. Biol. 1979). − [stʀ ɔbilasjɔ ̃]. − 1reattest. 1904 (Nouv. Lar. ill.); de strobile , suff. -(a)tion*.