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RADIAIRE, adj. et subst.
I. − Adj., SC. NAT. Disposé en rayons. Ces vacuoles sont formées de deux éléments: − une vacuole centrale communique avec le milieu ambiant par un fin canal; − plusieurs canaux radiaires débouchent dans cette vacuole (Husson, Graf,Biol. gén.,1965, p. 51).
II. − Substantif
A. − BOT., subst. fém. Ombellifère à bractées en rayons. (Dict. xixes.). Synon. astrance.
B. − ZOOL., subst. masc./fém. plur., vx. Les radiaires. Classe d'invertébrés dont toutes les parties, internes et externes, offrent une disposition rayonnée autour d'un axe. Les radiaires (...) sont tous dépourvus de tête, d'yeux et de moelle épinière (Lar. 19e). Les radiaires ne devoient pas non plus être confondues avec les polypes (Lamarck,Philos., t. 1, 1809, p. 50).
− Empl. subst. fém. sing. Animal appartenant à cette classe. Accorder du sang à une radiaire ou à un polype, autant vaudroit-il en attribuer à une plante (Lamarck,Philos., t. 1, 1809p. 117).
Prononc. et Orth.: [ʀadjε:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1778 bot. subst. fém. (Lamarck, Flore françoise, n o987, p. 403); 1796 hist. nat., adj. « disposé en rayons » (B. des Sc. de la Sté Philomatique de Paris, an IV, p. 110); 1803 subst. masc. plur. (Boiste: Radiaires, mollusques dont les organes internes sont disposés en rayons). Dér. sav. du lat. radius « rayon », d'abord « baguette, piquet »; suff. -aire1*. Fréq. abs. littér.: 67.