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constitution schizoïde loc. nom. f. PSYCHOL. - GLLF, 1933, Lar. ; TLF, GR[85], ø d.
1923 - In titre : H. Claude, A. Borel et G. Robin, Considérations sur la constitution schizoïde et la constitution paranoïaque, in L'Encéphale, sept.-oct., 492 - M.C.
1924 - «L'auto-mutilation a mis au jour les progrès que faisait l''autisme' dans la vie du sujet [le malade considéré] et l'essai de réadaptation que tentait ce dernier. La constitution schizoïde a abouti ici à un état schizomaniaque dont il n'est pas téméraire de craindre une évolution vers une désagrégation plus profonde, en un mot vers la schizophrénie confirmée.» H. Claude, A. Borel et G. Robin, Une auto-mutilation révélatrice d'un état schizomaniaque, in Annales médico-psychol., I, 338 - M.C.
schizoïde adj. PSYCHOPATHOL.  "propre à la schizoïdie" - GR[85], 1921 (en all. ?, cf. schizoïdie) ; FEW (11, 299b), GLLF, 1933, Lar. ; TLF, 1946, Mounier. 1912, dans GLLF et Lex.[79], douteux, n'a pu être vérifié
1923 - «Dans cet ouvrage [Korperbau und Charakter, 1922], en prenant pour point de départ les notions de la folie maniaque dépressive et de la schizophrénie, M. Kretschmer propose la classification de caractères anormaux en cycloïdes et schizoïdes [...]» E. Minkowski, Impressions psychiatriques d'un séjour à Zurich, in Annales médico-psychol., I, 112 - M.C.
1923 - In titre : H. Claude, A. Borel et G. Robin, Considérations sur la constitution schizoïde et la constitution paranoïaque, in L'Encéphale, sept.-oct., 492 - M.C.
schizoïde n. PSYCHOPATHOL. - TLF, 1927, Duhamel ; GLLF, GR[85] (cit.), 1929, Martin du Gard.
1922 - «Bleuler dit : le schizoïde se détache de trop de l'ambiance, le syntone le fait d'une façon suffisante, l'épileptoïde ne le fait pas assez.» F. Minkowska, Recherches généalogiques et problèmes touchant aux caractères (en particulier à celui de l'épiptoïdie [sic]), Soc. médico-psychol., 23 déc., in Annales médico-psychol., II, 162 (1923) - M.C.
1923 - «[...] le paranoïaque tentant de réaliser dans l'ambiance ses idées pathologiques, le schizoïde les réalisant dans un monde intérieur en rapport avec ses représentations.» H. Claude, A. Borel et G. Robin, Considérations sur la constitution schizoïde et la constitution paranoïaque, in L'Encéphale, sept.-oct., 492 - M.C.
1924 - «A un stade de plus, tantôt sous une influence affective (complexe), tantôt à la faveur d'un état toxi-infectieux, tantôt parfois sans motif appréciable, la schizomanie représente l'état pathologique du schizoïde qui a cessé de s'adapter à l'ambiance.» H. Claude, A. Borel et G. Robin, Démence précoce, schizomanie et schizophrénie, in L'Encéphale, mars, 148 - M.C.
1924 - «Les Schizoïdes ont au contraire le tempérament compliqué, difficultueux ; ce sont des gens souvent énigmatiques, cachottiers, boudeurs, n'allant pas droit au but. Ils sont toujours tourmentés, scrupuleux, timides, craintifs. Ils ne se livrent pas tels qu'ils sont. Ils sont fréquemment méfiants et soupçonneux.» R. de Saussure, Diagnostic différentiel entre la folie maniaque dépressive et la catatonie, in L'Encéphale, févr., 80 - M.C.
1926 - «Réduire la notion de schizoïdie uniquement à la tendance à la rêverie et à l'intériorisation modifie, à notre avis, d'une façon trop sensible la notion de Kretschmer. Elle lui donne un autre sens et prête ainsi à confusion. Au rêveur s'oppose non plus le syntone, mais l'homme d'action qui, lui de nouveau, selon les caractères de ses réactions affectives et de son activité, peut appartenir aussi bien au groupe des syntones, qu'à celui des schizoïdes.» R. Dupouy, L'autisme hypocondriaque et l'indifférence sexuelle chez les schizomanes, in Annales médico-psychol., I, 372 - M.C.