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jésuitesse n.f. RELIG. - L, GLLF, Lex.[75], 1867 ; absent TLF.
1721 - «JESUITESSE. s.f. Nom d'une éspéce de Religieuses qui s'etoient établies en Italie et en Flandres.» Dict. univ. de Trévoux
1791-98 - « - Passe pour l'esprit, ma chère tante, mais pour la religion, c'est un reproche qu'on ne m'a jamais fait au couvent. - Je le crois. Ce sont des jésuitesses.» Casanova, Un Vénitien à Paris, part. 2, ch. 3, 146 (Coll. 10/18, 1960) - R.R.
1829 - «Jesuitesse, s.f. religieuse d'un ordre affilié à celui des jésuites.» Boiste, Dict.aussi dans : Complément Acad., 1842 ; La Châtre, 1854.
jésuitesse n.f. RELIG. - TLF, cit. Mme de Chateaub., 1847 ; L, GLLF, 1867.
Add.DDL 18 (1721, Trév.)
*1764 - «[...] l'évêque la fait enfermer chez les jésuitesses qu'on nomme les dames régentes ou les dames noires.» Voltaire, Dict. philos., in Oeuvres complètes de Voltaire, I, 271 (Aux Bureaux du siècle, 1867) - A.Ré.
jésuitesse n.f. non conv. , péjor. CARACT. - GLLF, 1873, Lar. relig. : DDL 18, 1721, Trév. ; TLF, cit. Mme de Chateaub., 1847 ; GLLF, 1867, Littré
Add.DDL 18 (1791-98)
*1830 - «CAROLINE, furieuse. Mesdemoiselles, je ne vous réponds pas. Vous êtes des troupières ! DELPHINE. Et des bonapartistes ! JOSEPHINE. Et vous, des jésuitesses !» [Loeve-Veimars, Romieu, Vanderburch], Scènes contemporaines, II, 149 (Barbezat) - P.E.