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fébriciter v.intr. MÉD. - FEW, 1897 ; TLF, cit. Rostand, 1898.
*1664 - «Une fièvre non violente [...] M'a lanterné cruëllement / Mais, hélas ! je n'en suis pas quitte./ Je sens qu'encor je fébricite [...]» J. Loret, La Muse historique, 20 déc., IV (1), 284 (Daffis, 1878) - J.S.
fébriciter v.tr. littér. AFFECT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
*av. 1869 - «Des scènes émouvantes, attendrissantes, passionnantes, fébricitaient la multitude [...]» Lamartine, in Guérin, Dict. des Dict. (1892)
fébriciter v.intr. MÉD. - DDL 1, 1664, Loret ; FEW, 1897 ; TLF, cit. Rostand, 1898.
1538 - «[...] il /celui qui a une fracture du crâne / febricite et se roidist, il dort malement, il n'appete riens.» Canappe, Le Guidon de Guy de Chauliac, f°150 - Sigurs, 398.
1557 - «[...] ceus qui par vne adstriction de cuir febricitent [...]» S. Colin, L'Ordre et regime qu'on doit garder et tenir en la cure des fieures, 19 (Poitiers) - R. L. rom., 137-8, 117.
1564 - «Si le malade apres febricite [...]» S. Colin, Traicté de la peste et de sa guerison, B 5 r° (Poitiers) - R. L. rom., 133-4, 181.
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