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demi-faveur n.f. ÉROT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1773 - «Vous savéz, Monsieur, que ce n'a jamais été que par vos conseils et ceux de votre Mère, que j'ai rendu visite à nos Pratiques ; chés quelques-unes, j'ai quelquefois eu des assauts à soutenir ; ces Messieurs, qui s'étaient bercés d'espérances, me voyant hors de leur portée, s'avisent aujourd'hui de se prévaloir de demi-faveurs, arrachées à ma complaisance, pour me perdre dans l'esprit de mon Prince, et vous indisposer vous-même [...]» Restif de La Bretonne, Le Ménage parisien, part. 2, ch. 26, 294-5 (Coll. 10/18, 1978) - R.R.
1789 - «Elle enflâma son Amant, avec une adresse dont certaines Femmes ont le secret par des demi-faveurs, par des demi-rigueurs, enfin, par tout l'art dont est capable une Femme qui a de l'usage.» Restif de La Bretonne, Ingénue Saxancour, t. 1, 30 - R.R.
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