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abord (déjà d'-) loc. adv. non conv.  TEMPS  PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1757 - «JEROSME. [...] Quand j'avons sû vot mort / Ca nous causi l'transport, / Tout un chacun d'sus le port / En eut du r'mord, / Pour moi j'ai dit déja d'abord / Je n'comprends pas l' destin du sort [...]» Taconet, L'Ombre de Vadé, in Nouv. choix de pièces, ou Théâtre comique de province, 27 (Cuissart) - P.E.
1780 - «CORNET. Moi, je suis réglé, déjà d'abord. Je ne peux pas souffrir à me coucher tard. Ca fait que pour obvier à ça, je me range aux pieds d'une porte cochère que je trouve là sous ma main.» GuillemainLe Café des Halles, 22 (Cailleau) - P.E.
déjà adv. non conv. PHRASÉOL. "en fin de phrase interrogative" - TLF, 1834, Sainte-Beuve ; GLLF, av.1850, Balzac ; GR[85], cit. Dormann.
1827 - «LA COMMERE. On va guillotiner ce scélérat ; comment qui s'appelle donc déjà ?... Asselineau, le garçon marchand de vins.» [Loeve-Veimars, Romieu, Vanderburch]Scènes contemporaines, I, 235 (Barbezat) - P.E.
déjà et d'un loc. adv. non conv. PHRASÉOL. - FEW (5, 26b ; déjà d'un), GR[85] ( -et d'une), ø d ; absent TLF.
1792 - «Déjà et d'un : tant qu'il restera un souffle au bourreau Capet et à la Louve d'autriche, nous n'auront jamais de repos [...]» HébertLe Père Duchesne, n° 170, 5 (EDHIS) - P.E.
déjà vu n.m. PSYCHOL. - GLLF, 1938, Montherlant ; TLF, cit. Mounier, 1946 ; R, PR[77], ø d.
Add.DDL
*1929 - «Il s'arrêtait, contournait, reniflait, incapable d'assimiler une chambre à la cité Monthiers, un silence nocturne à la neige, mais y retrouvant profondément le déjà vu d'une vie antérieure.» J. CocteauLes Enfants terribles, part. 2, 161 - R.R.
*1933 - «Tout l'univers écrasé par le comme-il-faut, le déjà-vu, les impératifs publicitaires de la radio, aplati sous les modes absurdes qu'invente le haut commerce, accepte mollement des idées, des vêtements ou des opinions politiques toutes faites [...]» P. MorandLondres, III, 204 - R.R.
déjà vu loc. nom. m. PSYCHOL. - DDL 18, 1929, Cocteau ; TLF, cit. Mounier, 1946.
1916 - «[...] cette impression d'une reviviscence, d'un déjà vu, d'un déjà entendu [...]» L. DaudetL'Hérédo, 41 (Nouv. libr. nat.) - M.C.
déjà vu (illusion de -) loc. nom. f. PSYCHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GR[85], ø d ; in Garnier-Del. (- du -) [1912].
1896 - In titre : F.-L. Arnaud, Un cas d'illusion de 'déjà vu' ou 'fausse mémoire', cité in Annales médico-psychol., mai - M.C.
1903 - In titre : Dr E. Laurent, L'Illusion de fausse reconnaissance : illusion de 'déjà vu', in R. de philosophie, 1er juin, numéro 4, 513 - M.C.
déjà vu (impression du -) loc. nom. f. PSYCHOL. - GR[85], ø d ; absent TLF ; in Porot [1952].
1894 - In titre : Dugas, L'impression de l''entièrement nouveau' et celle du 'déjà vu', in R. philosophique, juill., 40-46 - M.C.
déjà vu (sentiment du -) loc. nom. m. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «[...] la clinique nous offre précisément des exemples d'absence de sentiment du déjà vu chez des malades ayant divers troubles d'orientation, c'est-à-dire en grande partie des troubles d'attitudes, de réactions motrices. [...] ces cas pathologiques sont le renversement de ce qui se passe lors de la fausse reconnaissance, où l'on éprouve le sentiment du déjà-vu à l'endroit d'un objet ou d'un événement que l'on ne reconnaît pas du tout intellectuellement.» E. Claparède, Revue générale sur l'agnosie, in L'Année psychol. , 6e année, 96 et 97 - M.C.