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dégénéré adj. BIOL. - PR[77], fin 18e ; L, R, GLLF, TLF, ø d.
1753 - «[...] si l'on admet une fois qu'il y ait des familles dans les plantes et dans les animaux, [...] on pourra dire également que le singe est de la famille de l'homme, que c'est un homme dégénéré, que l'homme et le singe ont eu une origine commune comme le cheval et l'âne [...]» Buffon, Oeuvres philosophiques, Hist. nat., L'Asne, 354-5 (P.U.F.) - P.E.
dégénéré profond loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1921 - «Quelques notes sur l''asexualisation', par Martin W. Bar (Journal of N. and Mental disease, mars 1920). A partir de 1907, certains Etats de l'Amérique du Nord édictèrent des lois dirigées contre la reproduction des dégénérés profonds [...] On réglementa leur castration [...]» A. Brousseau, in Annales médico-psychol., I, 77 - M.C.
dégénéré supérieur loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - GR[85], cit. Poiré ; absent TLF.
1894 - «C'est donc que ceux qui ont inventé ces modes nouvelles sont des malades, et précisément de l'espèce de ceux que Magnan appelle 'dégénérés supérieurs', que Lombroso appelle 'mattoïdes' et encore 'graphomanes', c'est-à-dire demi-fous ressentant le besoin d'écrire.» R. Doumic, in R. des deux mondes, 15 janv., 441 - P.Z.