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ANTIENNE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Liturg. cath. « hymne chantée à deux chœurs se répondant » a) 2emoitié xiies. antevene (Dialogue Grégoire, éd. W. Foerster, 240, 15 : il ... comenzat l'antevene disanz : Aoureiz a moi les portes de justice, et ge entreiz en eles loerai lo sanior ... [antiphonam ipse ... imposuit dicens ...]); 1195-1200 antenes (Renart, éd. M. Roques, branches X-XI. 12314); ca 1215 anteffle (Pean Gatineau, St Martin, éd. W. Söderhjelm, 4727 ds T.-L.); 1382 antoine (Testament ds Du Cange s.v. antiphona, 301c); b) 1195-1200 antiene (Renart, éd. Roques, branches X-XI, 12325); 1210-1230 antievre (Le Clerc, Joies N. D., éd. R. Reinsch, 775 ds T.-L.); mil. xiiies. entievene (Ph. Mousket, Chron., éd. Reiffenberg, 30.640, ibid.), sens attesté jusqu'à Trév. 1771, signalé comme ancien par Littré et DG; 2. 1694 liturg. cath. (Ac. : Antienne. Sorte de verset qui se chante ordinairement dans l'office ecclésiastique avant un psaume ou un cantique et qui se répête encore après); 1665 fig. (La Fontaine, Contes, IV, 11 ds Dict. hist. Ac. fr. t. 3, p. 284a : ... Dieu et raison Vous recommandent cette antienne); 1835 (Ac. : Chanter toujours la même antienne). 1 a du lat. chrét. antĭphŏna (attesté au même sens dep. Peregrinatio Aetheriae [Silviae] dans TLL s.v., 173, 2); a. fr. anteiv(e)ne, antev(e)ne > antoine; anteffle par maintien sav. du [f]; 1 b du lat. *antĕphŏna (réfection de antĭphŏna d'apr. ante), cf. forme antefana attestée par Grég. de Tours (TLL loc. cit., 173, 1) : *antephona > *antiev(e)ne, *antiefne > antienne; la forme antievre est issue de antievne; Fouché p. 612; la forme antifone, xves., Gdf., est tout à fait sav.; sens 2 p. ext.