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ABAT-JOUR, subst. masc. (inv.)
ÉTYMOL. − 1. 1676 « fenêtre en forme de soupirail dont l'ébrasement est aménagé pour recevoir le jour d'en haut » terme d'archit. (Felibien, Princ. d'archit., 460 ds Quem. t. 1 1959 : Abajours, ce sont especes de fenestres); p. anal. 1749 « nom donné au buccin, coquillage dont l'aperture rappelle l'ébrasement de l'abat-jour » (Buffon, Hist. nat., I, 288 : ... et quoiqu'on trouve en grande quantité les cornes d'ammon, les pierres lenticulaires... le buccin appelé abajour, les sabots...); 2. 1728 « toile, volets qui servent à orienter la lumière » (Rich. : Abajour ... On appelle aussi Abajour la fermeture en glacis d'un vitrail d'Église ou de Dome, qui se fait pour en raccorder la décoration intérieure avec l'extérieur); 1829 « réflecteur qui rabat la lumière » (Boiste 1834 : Abat jour, s. m. ... calotte pour rabattre la clarté d'une lumière). Composé de abat, de abattre*, au sens propre, et de jour*. HIST. − Terme techn. à l'orig.; s'étend à la lang. cour. puis à l'arg. au xixes. I.− Disparition av. 1789. − « Nom donné au buccin », 1 seule attest. 1749, cf. étymol. 1. II.− Sens attestés apr. 1789. − A.− Terme d'archit. − 1. « fenêtre », 1erattest. 1676 (cf. étymol. 1), subsiste. 2. « volet », 1erattest. 1728 (cf. étymol. 2), subsiste (DG, Lar. 20e). B.− P. ext., sans doute p. anal. de forme, terme de bot.; 1erattest. 1749 (Quem. t. 1 1959), subsiste jusqu'à Besch. 1845 : « Certaines ouvertures placées sous le chapiteau de quelques espèces de pavots ». C.− « Réflecteur », 1erattest. 1829 (cf. étymol. 2), subsiste. D.− Terme d'arg., « visière » (Soldats d'Afrique, 1880 d'apr. Esn. 1965, Lar. 20e; pour l'orig. cf. sém. II, rem.).