| ÉCHOUAGE, subst. masc. MAR. Fait pour un navire d'échouer par accident ou volontairement. La quantité d'écueils qu'on voit, ceux qu'on devine, ajoutent à l'air terrible de ces côtes où tout échouage est la perte certaine (Fromentin, Voy. Égypte,1869, p. 42).− Bassin, lieu d'échouage. Chaque marée semblait devoir les écraser contre la rampe, sur leur lit étroit de galets. À gauche, il y avait un petit port d'échouage, une bande de sable, où des hommes hissaient à cris réguliers une dizaine de barques (Zola, Joie de vivre,1884, p. 809). Rem. On rencontre au sens de « lieu d'échouage » le subst. fém. échouerie. Ces échoueries sont de roc vif, en pente douce et très glissantes (...). Les sauvages y mettent leurs bateaux en sûreté (Bern. de St-P., Harm. nat., 1814, p. 233). Prononc. et Orth. : [eʃwa:ʒ]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1. 1674 « action de faire échouer un bateau échoué » (Colbert d'apr. FEW t. 23, fasc. 127, p. 109 b); 2. 1679 « lieu propre à échouer les bateaux » crique des Eschouages (Seignelay à de Seuil ds Ordres du Roy, vol. noXLV, p. 289 vo, Arch. de la Mar. ds Jal). Dér. de échouer*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 17. |