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YSOPET, subst. masc.
HIST. DE LA LITT. [Au Moy. Âge] Recueil de fables, imitées ou non d'Ésope; p. méton., fable. Les ysopets de Marie de France. L'un de ces recueils [de fables latines] est traduit vers 1180 en octosyllabes pour Marie de France sous le nom d'isopet. Désormais le terme désigne les recueils de fables d'animaux composés au XIIIesiècle et dont on attribue la paternité à Ésope (P.-G. Castex, P. Surer, Manuel des ét. littér. fr., Moy. Âge, Paris, Hachette, 1946, p. 42).Tout récit court et plaisant peut mériter ce nom [de fabliau]; par exemple la fable qu'au Moyen Âge on appelle aussi ysopet, à cause d'Ésope, le grand fabuliste grec qui inspira La Fontaine (Hist. littér. de la France, Paris, éd. Soc., t. 1, 1974, p. 320).
Prononc. et Orth.: [izɔpε]. Écrit aussi i- (Lar. Lang. fr., Rob.1985). V. supra ex. de Castex et Surer. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 224: i-. Étymol. et Hist. xiiies. Ysopet « [Ésope] recueil d'apologues dont la matière est attribuée au fabuliste Ésope » (Isopet de Lyon ds Rec. gén. des isopets, éd. J. Bastin, t. 2, p. 85: Ci comance Ysopet en romant); xiiies. [ms.] (Marie de France, Fables, éd. K. Warnke, prol., leçon ms. T, fo89a, p. 427: Ci comence esopes), terme disparu puis repris au xixes. par les philologues 1825 (Fables inéd. des XIIe-XIVes., Paris, éd. A. M. C. Robert, t. 1, p. CLXIV, note 1: [Ysopet II] J'ai gardé à ces fables le nom d'ysopet où l'on trouve le nom du père de l'apologue et que l'on donnait, dans ces anciens temps, à toutes les collections de fables écrites en français). Du nom d'Ésope, fabuliste gr. du viies. av. J.-C. (gr. Α ι ́ σ ω π ο ς, lat. Aesopus), cf. ca 1300, Ysopet de Paris ds Rec. gén. des isopets, éd. J. Bastin, t. 1, p. 35: Ci commencent les fables Ysopet.