| SERRE-TÊTE, subst. masc. inv. A. − Vx. Ruban servant à serrer un bonnet de nuit autour de la tête. (Dict. xixeet xxes.). B. − Coiffure, bandeau, ruban ou objet demi-circulaire flexible servant à couvrir la chevelure ou à la maintenir en place. Porter un foulard en serre-tête; serre-tête d'écaille, de plastique. Elle doit avoir les cheveux blancs; je n'en sais rien, personne n'en sait rien, car elle a toujours un serre-tête noir qui lui colle comme du taffetas sur le crâne (Vallès, J. Vingtras, Enf., 1879, p. 14).MmeMarchal est sage-femme de son état, mais voilà longtemps que les gens de Fenouille lui préfèrent MlleSolange, jeune diplômée dont les blouses immaculées, le serre-tête, les gants de caoutchouc impressionnent favorablement la clientèle (Bernanos, M. Ouine, 1943, p. 1530). C. − SPORTS. Casque de toile ou de cuir souple, qui se fixe sous le menton par deux attaches latérales, utilisé pour protéger la tête et les oreilles. Serre-tête de joueur de rugby, de pilote de course. Les v'là! Magnin avait bien établi ses distances: les Heinkel ne pouvaient entourer le Canard. Deux au-dessus, deux au-dessous, trois sur le côté, ils grossirent jusqu'à ce que le serre-tête des pilotes devînt visible (Malraux, Espoir, 1937, p. 821).Serre-tête gabardine kaki pour motocyclistes ou automobilistes (Catal. Manufrance, 1981, p. 438). Prononc. et Orth.: [sε
ʀtεt]. Att. ds Ac. dep. 1798, plur. serre-tête (dep. 1835). Étymol. et Hist. 1580 (Testament de Magallonne du Port, pp. 116-117 ds Gay). Comp. de serre; forme verbale de serrer* et de tête*. Fréq. abs. littér.: 50. |