| RIBORDAGE, subst. masc. MAR. Dommage subi par un navire à la suite d'un choc accidentel avec un autre bâtiment dans le port ou la rade; indemnité payée pour ce dommage. Droit de ribordage (Ac.). Prononc.: [ʀibɔ
ʀda:ʒ]. Étymol. et Hist. 1. 1643 « avarie que le choc d'un navire cause à un autre » (G. Fournier, Hydrographie d'apr. FEW t. 15, 1, p. 183b); 2. 1694 « indemnité versée pour cette avarie » (Corneille). Dér., à l'aide du suff. -age*, de ribord « virure de bordages assemblés au-dessus de la virure inférieure du bordé » (dep. 1678, Guillet 3epart.), altér. de rebord* prob. sous l'infl. de l'angl. rib « côte », att. dans un sens voisin de ribord dep. 1553 (ds NED). Voir P. Barbier ds Z. fr. Spr. Lit. t. 55, pp. 404-405 et FEW t. 15, 1, p. 183b et 187a, note 15. |