| REBATTEMENT, subst. masc. HÉRALD. ,,Répétition des mêmes pièces ou des mêmes partitions à l'intérieur de l'écu`` (Past. Hérald. 1979). Prononc.: [ʀ
əbatmɑ
̃]. Étymol. et Hist. Av. 1573 rebatement « battement répété » (Jodelle,
Œuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 2, p. 267), attest. isolée; spéc. 1690 hérald. (Fur.). Dér. de battre*; préf. re-*; cf. l'a. fr. rebatement « diminution » 1290 (Petit. d'Arn. de Castelnau, Lett. de Rois, etc., t. I, p. 367 ds Gdf.); le m. fr. rebatement « réverbération, répercussion » 1542 (R. Est., Dictionariolum ds Gdf.: Refrappement. Reverberation. Rebatement) − 1611 (Cotgr.), répertorié comme terme de mus. par Trév. 1752-71 et Besch. 1845-46; l'a. fr. rebat « rejet, refus » 2emoit. xiiies. (De Triade et de venin ds Nouv. rec. de contes, éd. A. Jubinal, t.1, p. 362), m. fr. « répercussion, reflet » xvies. ds Hug., répertorié comme « anc. » par Guérin 1892, et en fr. mod. utilisé dans de nombreux empl. techn. 1731 « action de rebattre les tonneaux » (Dict. des Arts d'apr. Trév. 1752), en fauconn. 1752 (Trév.) ainsi que rebattage notamment dans le domaine de la verrerie 1799 (Loysel, Ess. s. l'art de la verrerie, 53 ds Fonds Barbier: rebattage fréquent des surfaces). |