| PIQUE-BOEUF, subst. masc. A. − Vieilli 1. Celui qui conduit un attelage de boeufs, en utilisant un aiguillon. (Dict. xixeet xxes.). 2. L'aiguillon lui-même (Dict. xixeet xxes.). B. − P. anal., ORNITH. Oiseau qui se perche sur certains grands mammifères, les boeufs notamment, pour se nourrir de leurs parasites; en partic., oiseau africain passériforme, à bec court et renflé, à ongles aigus. Parfois l'on voit de petits échassiers blancs (des «pique-boeufs») se joindre aux troupeaux (Gide, Journal, 1944, p.262). − En appos. avec valeur d'adj. Des cases (...) abritant quelques pêcheurs, avec auprès d'elles leurs boeufs coiffés de l'oiseau pique-boeuf (Vialar, Homme de chasse, 1961, p.294). Prononc. et Orth.: [pikboef]. Plur., Littré: des pique-boeuf ou des pique-boeufs, Rob., Lar. Lang. fr. et prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. Mots comp., p.251: des pique-boeufs [-bø]. V. garde-. Étymol. et Hist.1. 1558 «celui qui conduit les boeufs» (B. des Périers, Nouvelles Récréations, éd. K. Kasprzyk, p.254); 2. 1605 «long bâton pour piquer les boeufs» (Du Pinet, Dioscoride, I, 136 ds Delb. Notes mss); 3. 1775 «oiseau qui se perche sur le dos des boeufs pour y chercher les parasites» (Buffon, Hist. nat., Oiseaux, III, p.175). Comp. de la forme verbale pique de piquer*, et de boeuf*. |