| HISTOLOGIQUE, adj. A. − Qui concerne l'histologie, qui relève de l'histologie. Coloration, méthode, technique histologique; contrôle, examen, observation histologique. Cette étude anatomique peut être complétée d'une étude histologique des diverses parties de la graine (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 516).En l'absence de tout contrôle histologique ou bactériologique, il [Laennec] affirme l'unicité du processus tuberculeux à travers des lésions fort dissemblables en apparence (Bariéty, Coury, Hist. méd.,1963, p. 604).V. endocardite ex. B. − Qui est décelable par les techniques de l'histologie. Constitution, structure histologique (d'une formation organique); phénomène, transformation histologique. Pourquoi identifier un organe à ses éléments histologiques plutôt qu'aux substances chimiques sécrétées par lui? (Carrel, L'Homme,1935, p. 122).On a cherché à déterminer les processus histologiques de cette lipogénèse (J. Verne, Vie cellul.,1937, p. 108) : ... des lésions histologiques identiques ne se superposent pas nécessairement aux mêmes troubles cliniques et relèvent, elles-mêmes, de causes très diverses.
Bariéty, Coury, Hist. méd.,1963p. 653. Prononc. : [istɔlɔ
ʒik]. Étymol. et Hist. 1832 (Raymond). Dér. de histologie*; suff. -ique*. Fréq. abs. littér. : 63. DÉR. Histologiquement, adv.Du point de vue histologique. Certains virus sont capables de provoquer des proliférations tissulaires histologiquement, biologiquement et pathologiquement semblables (P. Morand, Confins vie,1955, p. 152).La coloration générale des téguments, celle du cheveu, la pigmentation de l'iris caractères extérieurs frappant à première vue (...), furent étudiés histologiquement (Hist. sc.,1957, p. 1380).− [istɔlɔ
ʒikmɑ
̃]. − 1reattest. 1866 (E. Bouchut et A. Després, Dict. de thérapeutique médicale et chirurgicale, I, 299 ds Quem. DDL t. 8); de histologique, suff. -ment2*. |