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HANSÉATIQUE, adj.
Relatif à une hanse et plus particulièrement à la Hanse teutonique. Tisserands, teinturiers ou changeurs exerçaient leur métier en plein vent, les Allemands dans leur quartier hanséatique (Morand, Londres,1933, p. 11).La maison hanséatique nous apprend comment on (...) logeait (...) les apprentis (Colette, Pays connu,1949, p. 172).
En partic.
Ligue hanséatique. Synon. de Hanse teutonique.Bruges fondait des magasins, un entrepôt pour les villes de la Ligue hanséatique (Michelet, Chemins Europe,1874, p. 220).
Villes hanséatiques. Brême, Lübeck, Hambourg, seules villes de la Hanse qui demeurèrent unies sous ce nom après la guerre de Trente Ans. S'emparer des villes hanséatiques permettrait d'interdire à l'ennemi l'accès du marché allemand (Lefebvre, Révol. fr.,1963, p. 636).
P. anal. Qui présente certaines caractéristiques propres aux ports allemands de la Baltique. Nous nous retrouvions (...) dans un épais brouillard hanséatique (Morand, New-York,1930, p. 171).
Rem. Noter ce mot chez Michelet (Journal, 1830, p. 59) en emploi subst., au sens de « hanséate » pour désigner une personne (v. hanséate en rem. s.v. hanse ) : À Gênes, (...) seulement un commerce de transport, comme chez les Hanséatiques.
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃seatik] init. asp. Sans aspiration ds Land. 1834, Nod. 1844, Littré. V. aussi Mart. Comment prononce 1913, p. 254 : les villes (h)anséatiques. Barbeau-Rodhe 1930 et Fouché Prononc. 1959, p. 258 hésitent. Att. ds Ac. 1798-1878. Ac. 1835 : ,,quelques-uns écrivent anséatique``. Étymol. et Hist. 1605 villes anseatiques (P. Cayet, Chronologie septenaire, an 1599 ds Gdf. Compl.). Empr. au lat. médiév.hanseaticus (Du Cange), dér. sav. de hansa, v. hanse. L'all. hanseatisch « relatif à la hanse » n'est attesté qu'au xviiiesiècle. Fréq. abs. littér. : 10. Bbg. Quem. DDL t. 4.