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GRENADIÈRE, subst. fém.
A. − ,,Bague métallique placée au fût du fusil et dans laquelle passe la bretelle`` (Leloir 1961). Cette arme [le mousqueton à la Potet] (...) peut devenir très avantageuse. Il faut pour cela (...) la munir de grenadières à bretelles qui lui manquent (Dumont d'Urville, Voy. Pôle Sud,1842, p. 341) :
... le coup de crosse, pas celui du théâtre où l'on empoigne à deux mains le fusil par le canon, pour le brandir au-dessus de sa tête, mais le vrai, l'arme saisie à la poignée et à la grenadière, levée à la hauteur de l'oreille, et le coup qui part oblique, en vache, défonce, fait sauter les dents sous la plaque de couche! Vercel, Cap. Conan,1934, p. 239.
♦ Mettre son fusil à la grenadière. ,,Le suspendre à l'épaule, en lâchant la bretelle de manière à avoir les mains libres`` (Ac.).
B. − ,,Giberne à grenades`` (Dict. termes milit., 1916).
Prononc. et Orth. : [gʀ ənadjε:ʀ]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1680 « gibecière à porter les grenades » (Rich.); 2. 1803 « anneau de métal unissant le canon au fût de l'arme » (Boiste). Subst. fém. formé sur grenadier2*. Fréq. abs. littér. : 17. Bbg. Sain. Sources, t. 2 1972 [1925] p. 166, 188.