| ENCYCLOPÉDISME, subst. masc. A.− PHILOS. Système des encyclopédistes du xviiiesiècle. La froide analyse de l'Encyclopédisme (S. Mercier, Néol.,t. 1, 1801, p. 221). Rem. Sens attesté par Besch. 1845, Littré, Guérin 1892. Lar. 19e-Lar. encyclop. B.− Usuel, péj. Tendance à l'accumulation des connaissances, notamment dans le domaine pédagogique, au détriment de la culture et de la formation de l'intelligence. M. Pompidou a abordé le sujet chronique de la réforme du baccalauréat. Il a, à cette occasion, condamné l'encyclopédisme et demandé que l'examen soit « organisé de façon rationnelle pour que les candidats puissent être jugés sur leur véritable valeur » (Capelle, Éc. demain,1966, p. 150). Prononc. : [ɑ
̃siklɔpedism̥]. Étymol. et Hist. 1801 (S. Mercier, Néol., t. 1, p. 221). Dér. du rad. de encyclopédie*; suff. -isme*. Bbg. Gohin 1903, p. 268. − Quem. 2es. t. 1 1970. |