| DÉROGEANT, ANTE, part. prés. et adj. I.− Part. prés. de déroger*. II.− Adj., rare. A.− [En parlant d'un inanimé ou d'un animé; correspond à déroger A] Qui présente un caractère infamant. Actions dérogeantes. Synon. dégradant.La dégradation du chevalier félon étoit affreuse : (...); son écu, (...) étoit attaché et traîné à la queue d'une cavale, monture dérogeante (Chateaubr., Ét. hist.,t. 3, 1831, p. 408). B.− [En parlant d'un inanimé abstr.; correspond à déroger B] Qui ressortit à la dérogation. Deux ou trois cas dérogeants que j'ai cités (Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 4, 1859, p. 395). Prononc. et Orth. Dernière transcr. ds Littré : dé-ro-jan, fém. -jan-t'. Ds Ac. 1694-1932. Fréq. abs. littér. : 7. DÉR. Dérogeance, subst. fém.,vx. Action par laquelle on perd les droits et privilèges attachés à la noblesse; résultat de cette action. Des dignitaires [du corps de la noblesse] prévenaient toute dérogeance et défendaient les privilèges (Lefebvre, Révol. fr.,1963, p. 51).− [deʀ
ɔ
ʒ
ɑ
̃:s]. Ds Ac. 1694-1878. − 1resattest. a) 1460 « action de déroger (à une loi) » (Ord., XIV, 500 ds Gdf.), b) 1666, 11 oct. « fait de déroger à la noblesse » (Arrêts du conseil contre les usurpations de noblesse ds Littré); du rad. de déroger, suff. -ance*. |