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DÉISME, subst. masc.
PHILOS. Doctrine selon laquelle la raison peut accéder à la connaissance de l'existence de Dieu mais ne peut déterminer ses attributs. Elle [la religion naturelle] n'était, (...) que le monothéisme européen des siècles précédents, réduit à la forme pâle et abstraite d'un déisme rationaliste (Lévy-Bruhl, Mor. et science mœurs,1903, p. 202):
Voltaire (...) professe un déisme plus polémique que doctrinal. Il veut combattre la religion révélée par la religion naturelle. Mais il réduit cette dernière au culte, ou plus exactement à la simple reconnaissance, d'un être suprême, auquel il confie le soin d'intimider les malfaiteurs, qu'il regarde comme l'ordonnateur du monde, mais dont il déclare la nature entièrement inaccessible à l'intelligence humaine. Théol. cath.,t. 4, 1, 1920, p. 1261.
Rem. Au sujet des emplois respectifs de déisme et de théisme, cf. Théol. cath., t. 4, 1, 1920 et Lal. 1968. (qui note s.v. déisme que ce terme ayant été pris en des sens très variables (...) il ,,(...) prête à la confusion et ne nous paraît pas utile à conserver en dehors de ses applications historiques``).
Prononc. et Orth. : [deism̥]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 1662 (Pasc., Pens., part. II, art. 4 ds Littré). Dér. avec suff. -isme* du rad. du lat. deus « dieu ». Fréq. abs. littér. : 43.