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BÂBI,(BABI, BÂBI) subst. masc.
RELIG. Partisan de la doctrine de Bâb :
1. Enfin, l'ouest et le nord, les provinces les plus riches et les plus productives de la Perse, sont travaillées par une secte plus politique que religieuse, les bâbis, véritables communistes par les doctrines, comme par les moyens, et dont le roi a d'autant plus peur qu'il y a quatre ans, ils ont essayé contre lui d'un guet-apens où il a été blessé et d'où il n'a échappé que par miracle. Gobineau, Correspondance[avec Tocqueville], 1855, p. 238.
2. Un jour sans pareil peut-être dans l'histoire du monde fut celui de la grande boucherie qui se fit des bâbis à Téhéran. Renan, Hist. des orig. du Christianisme,Les Apôtres, 1866, p. 378.
Rem. On rencontre dans la docum. le subst. masc. bâbisme (1866, Lar. 19e); dér. de Bâb (babi*), suff. -isme*; (cf. Gde Encyclop.). Secte des bâbis; doctrine de Bâb. Le bâbisme, en Perse, a été un phénomène autrement considérable (que le mormonisme) (Renan, loc. cit.).
PRONONC. ET ORTH. − La majorité des dict. écrit babi. Seul Lar. encyclop. propose babi ou bâbi. Babisme, babysme : [babism̥]. Lar. 19e, Littré et Guérin 1892 écrivent babysme avec un y grec. Guérin consacre à babisme avec un i une vedette de renvoi à babysme. Au contraire, Nouv. Lar. ill., Pt Lar. 1906 et Lar. 20edonnent babisme et c'est à la forme avec y qu'ils consacrent une vedette de renvoi. Quillet 1965 admet babisme ou babysme. Quant à Lar. encyclop., il enregistre babisme ou bâbisme.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1855 relig. (Perse) bâbi « celui qui suit la doctrine professée par le Bab », supra. Dér. de Bâb, nom que s'était donné Mirza Ali Mohammed [1812-1849], en fondant la secte destinée à lutter contre le fanatisme des interprêtes du Coran et le relâchement moral des mullâs (v. Gde encyclop. t. 4).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 3.
BBG. − Masson 1970 (s.v. babisme). − Pierreh. 1926.