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BAARAS, subst. masc.
ALCHIM. Plante fabuleuse du Liban qui, selon les alchimistes, avait des propriétés merveilleuses :
1. Certainement, objectèrent les Pharisiens, il existait des pratiques, des herbes puissantes! Ici même, à Machaerous, quelquefois on trouvait le baaras qui rend invulnérable; mais guérir sans voir ni toucher était une chose impossible, à moins que Jésus n'employât les démons. Flaubert, Trois contes,Hérodias, 1877, p. 186.
2. Dans quelques grimoires médiévaux, on trouve ainsi la conjuration capable de faire apparaître un démon « barbu », qui préside aux transmutations métalliques. D'autres grimoires invoquent une tradition magique arabe selon laquelle la transmutation des métaux était rendue possible par l'intervention d'une plante nommée baaras ou herbe d'or, plante merveilleuse qui passait pour pousser sur le mont Liban. Apparaissant au mois de mai, après la fonte des dernières neiges, invisible en plein jour, l'herbe d'or éclairait, la nuit, comme un flambeau. Ses feuilles possédaient le don de disparaître lorsqu'on tentait de les emporter. M. Caron, S. Hutin, Les Alchimistes,1959, p. 43.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1690 alchim. (Fur. : Baaras [...] est une plante apparemment fabuleuse, dont parle Josephe, qui a une couleur de feu, étincelante comme une étoile, qui fuit sous terre, et qu'on ne peut arrêter [...]. Elle fait mourir quiconque la touche : de sorte que pour l'arracher on la déchausse tout alentour, et on y attache un chien qui meurt en l'arrachant; après quoy on la peut manier sans danger). Mot hébreu, peut être du nom du lieu où cette plante était censée croître (Flavius Josephe, Histoire de la guerre des Juifs contre les Romains ds la trad. de Arnauld d'Andilly, Histoire des Juifs, Paris, t. 5, 1706, p. 293 : Dans la vallée qui environne Macheron du côté du septentrion se trouve à l'endroit nommé Bara une plante qui porte le même nom, et qui ressemble à une flâmme; et jette sur le soir des raïons resplendissans, et se retire lors qu'on la veut prendre).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 3.