| ASIARQUE, subst. masc. ANTIQ. Magistrat supérieur surveillant les rites religieux du culte impérial dans la province romaine d'Asie et chargé en particulier d'organiser les fêtes et jeux annuels en l'honneur de l'empereur : L'Asie avec ses asiarques, présidents de jeux et de spectacles, semblait une compagnie de plaisir...
Renan, Hist. des orig. du Christianisme,Saint-Paul,1869, p. 352. Rem. On rencontre dans la docum. le subst. masc. asiarc(h)at. Dignité, fonction de l'asiarque (suff. -at*), attesté ds Ac. jusqu'en 1878, sous la forme asiarchat d'abord, arsiarcat en 1878 (cette dernière graph. déjà ds Trév. 1771). PRONONC. − Dernière transcription ds DG, asiarque : à-zyàrk; asiarcat : à-zyàr-kà. ÉTYMOL. ET HIST. − 1721 Antiq. romaine (Trév. : Asiarque. Titre d'un magistrat qu'on elisoit chaque année dans l'Asie mineure sous les Empereurs Romains, pour présider aux jeux sacrez que la Province celebroit en commun à l'honneur des Dieux ou des Empereurs).
Empr. au b. lat. asiarcha « id. » (lui-même empr. au gr. α
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ς, Strabon ds Bailly) attesté dep. ives., Firmicus, Math., 4, 21, 5 ds TLL s.v. Asia, 786, 73 : faciet... gymnasiarchas, Asiarchas, provinciarum sacerdotes; v. Der kleine Pauly, 1964, s.v.
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ς. BBG. − Lavedan 1964. − Perraud 1963. |