| APHORISTIQUE, adj. CRIT., LITT. Qui tient de l'aphorisme, par le fond ou la forme : 1. Tous les êtres organisés, végétaux ou animaux, ont certaines qualités communes, certaines fonctions analogues : de manière qu'il semble que l'animal ne diffère du végétal, comme l'indiquait Linné dans son style aphoristique, que par l'insertion d'une vie sur une autre, idée qu'Aristote avait professée, et à laquelle Bichat a donné un développement lumineux, ...
Cournot, Essai sur les fondements de nos connaissances,1851, p. 195. 2. Fait plus d'une observation durant ces mornes jours, mais que je n'ai pas le temps de noter : certaines tendaient vers la forme aphoristique. Je les retrouverai et les rédigerai en me promenant.
Du Bos, Journal,1922, p. 198. PRONONC. : [afɔ
ʀistik]. ÉTYMOL. ET HIST. − [1549 (latin?), J. Tagault, De chirurgica institutione libri quinque d'apr. Lar. Lang fr.]; 1752 (Trév.).
Empr. au gr. α
̓
φ
ο
ρ
ι
σ
τ
ι
κ
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ς, adv. « en forme d'aphorisme, avec concision », Denys d'Halicarnasse, Isée, 7 ds Bailly. STAT. − Fréq. abs. littér. : 6. BBG. − Littré-Robin 1865. − Nysten 1824. |