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PRIVATIF , -IVE adj.
XVIe siècle. Emprunté du latin privativus, « privatif », lui-même dérivé de privare, « écarter de ; ôter, priver ».
1. DROIT. Privatif de, qui ôte, retire à une personne la jouissance d'un droit, d'un avantage, etc. Une peine, une mesure privative de liberté. Une sanction complémentaire qui est privative de droits civiques. • Privatif se dit aussi de ce qui marque la propriété exclusive de quelqu'un, de ce qui bénéficie à une seule personne. Un chemin, un jardin privatif. Les parties privatives d'une copropriété, par opposition aux parties communes, collectives. Tout locataire a un usage privatif des lieux qu'il loue. Par ext. Qui accorde un droit, un usage, une faculté à une personne, à l'exclusion des autres. Une disposition privative.
2. LINGUIST. Qui indique l'absence ou la négation de l'idée exprimée dans le radical. En français, les préfixes « in », comme dans « inaction », « a », comme dans « amoralité », et « dé », comme dans « dérèglement », sont privatifs. Dans la langue grecque, alpha peut être privatif.