| ADMETTRE. ( Il se conjugue comme METTRE.) v. tr. Recevoir par choix, faveur ou condescendance. Admettre aux ordres sacrés. Admettre quelqu'un dans une société, dans une compagnie, à sa table. Admettre quelqu'un au nombre de ses amis. Admettre à la communion de l'Église. Admettre à la participation des sacrements. Il fut admis à l'audience du Prince. Admettre quelqu'un à se justifier, Permettre qu'il expose ce qui peut le justifier, consentir qu'il se justifie dans les formes. On dit aussi, en termes de Palais, Admettre quelqu'un à faire preuve, Admettre à la preuve. Admettre quelqu'un à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Admettre les raisons, les excuses de quelqu'un, Les recevoir pour bonnes, pour valables. On dit dans le même sens Admettre une requête. Il signifie aussi Reconnaître pour véritable. Les philosophes admettent pour principe que... Les philosophes n'admettent plus les qualités occultes. C'est un fait que je n'admets pas, que je ne puis admettre. ADMETTRE se dit encore figurément e parlant des Choses. Cette affaire n'admet point de retard, Ne doit souffrir aucun retard. Cette substance admet dans sa composition tel élément, Il entre tel élément dans sa composition. Le participe passé ADMIS se dit particulièrement comme adjectif ou comme nom des Candidats qui, ayant subi avec succès jusqu'à la fin toutes les épreuves d'un concours, obtiennent le diplôme, entrent à l'école ou parviennent à la fonction qui se recrute ainsi. Il n'y a eu que trois élèves admis sur dix. La liste des admis est affichée. |