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ABAISSÉE, subst. fém.
ORNITH. et AVIAT. Abaissée d'ailes, des ailes [En parlant des oiseaux et p. anal. des premiers avions pourvus d'ailes mobiles] Action de baisser les ailes; durée de cette action. Anton. relevée des ailes :
1. Si, par exemple, l'extrémité d'une aile d'oiseau mécanique fait avec l'horizon un angle de 20 degrés, si l'amplitude de ses battements est d'environ 45 degrés, et si enfin nous admettons que l'air a résisté sous son aile comme un corps plein, la distance parcourue ne serait que d'environ une fois l'envergure des ailes pour chaque abaissée tandis que dans la nature, une abaissée d'ailes correspond à une course quatre ou cinq fois plus longue que l'envergure. V. Tatin, Expérience sur la reproduction mécanique du vol de l'oiseau,Comptes rendus des séances de L'Ac. des Sc., t. LXXXIII, 14 août 1876, p. 457.
2. La vapeur ne devant agir que d'un seul côté du piston, le cylindre est ouvert par en haut, et la relevée des ailes se fait au moyen d'un ressort placé au-dessus de la machine (...). Il est tendu par chaque abaissée des ailes et produit la relevée en revenant sur lui-même. V. Tatin, L'Aéronaute,févr. 1877, p. 47.
Étymol. ET HIST. − Terme d'ornithol. Attesté en parlant de l'oiseau par Littré Suppl. 1877 et ensuite ds qq. dict. du xxes. (Lar. 20e, Quillet, Lar. encyclop., etc.). Part. passé fém. substantivé de abaisser* (sens propre).
BBG. − Guilb. Aviat. 1965.